samedi 17 novembre 2007

les sifflets de la haine ou 20 ans d'échéc d'intégration

Malgré des dizaines de milliards d'euros investis dans les plans "banlieue" et autres programmes tout aussi couteux d'insertion, certains français d'origine étrangère n'ont jamais eu autant de haine vis-à-vis de leur Nation, notre Nation.

Dernière illustration en date, lors du match France Maroc qui s'est déroulé au stade de France, des français d'origine marocaine (ou du Maghreb en général) ont une nouvelle foi exprimée leur haine de leur pays en sifflant la Marseillaise et l'équipe de France tout au long de la rencontre.

Quelle autre Nation peut se vanter d'un tel échec et surtout d'une telle indifférence devant une telle déliquescence du tissu social et de l'Etat, auquel pourtant nos concitoyens vouent un culte sans fin ?

Le sempiternel "ce n'est pas leur faute" ou le colonialisme honteux excusent depuis trop longtemps toutes ces dérives révélatrices d'un malaise profond qui conduit inexorablement les différends corps sociaux de notre pays à l'affrontement.

La France c'est transformée en un amalgame de groupes hétérogènes et non miscibles où chaque communauté, chaque corporatisme, rivalise de violence (qu'elle soit verbale ou physique par des blocages et autres grèves) pour obtenir un avantage au détriment de l'autre.

Et comme toujours, les médias, plombés par leur bienpensante indifférence n'ont pas relayée l'info.

Nous pouvons toujours nous appesantir sur les causes si ce n'est que la démission des différents gouvernements, de gauche comme de droite, face à leur responsabilité d'imposer les valeurs communes de la République et les règles de l'Etat de droit à ces populations, a placé aujourd'hui des dizaines de quartiers en dehors du cadre républicain et où la seule valeur commune est l'argent, argent pour lequel l'on est prêt à tout.

Continuons de laisser le Président se faire insulter, les pompiers se faire caillasser et les policiers se faire agresser.Continuons de distribuer des milliards pour les banlieues, les cheminots et autres privilégiés du système avec les impôts de ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir bloquer le pays.

Continuons de dresser les citoyens les uns contre les autres en sacrifiant la majorité silencieuse sur l'hôtel des revendications des "braillards".

Continuons de dénier le jeu démocratique où un gouvernement élu est systématiquement contesté par la Rue qui l'empêche d'appliquer sa politique.

Et une fois tous ses explosifs parfaitement amorcés, allumons la mèche que nous tendent depuis de si nombreuses années les contestataires d'extrême gauche pour enfin faire sauter le système et constater que comme à chaque fois, ce ne sont pas ceux que l'on croient qui payent, mais bien les plus faibles que l'on voulait soi-disant défendre.A vos briquets !

PS : A l'heure où j'écrivais ces lignes il y a près de 10 jours, les évènements n'étaient malheureusement pas encore venus me donner raison avec les émeutes de Villiers le Bel.

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